Le stage se répartissait en 5 jours, pour chaque jour 3 heures de cours de 14h à 17h (d'autres niveaux avaient cours le matin). Nous avions une pause de 10 minutes au milieu.
Le cours se déroulait sur zoom, et nous étions 5 élèves inscrits au niveau HSK2, chacun avec ses caractéristiques propres : deux d'entre eux avaient du mal à comprendre le professeur mais étaient incollables sur le vocabulaire du HSK2, une comprenait très bien la prof mais avait du mal elle-même avec la prononciation de quelques mots, moi je suivais assez bien mais j'avais du mal à verbaliser activement (c'est mon problème avec toutes les langues, français compris
), une lycéenne a eu du mal à se mettre au rythme du cours puis a ensuite été très performante.
Mme A., notre prof, parlait pratiquement toujours en chinois, ce qui a occasionné un temps d'adaptation pour tout le monde, et entre les cours, une chasse frénétique sur internet pour trouver des mots de communication basiques extrêmement importants et pas appris en HSK2, comme "important", "s'inquiéter, stresser", "j'ai oublié " etc... que notre prof utilisait mais que je ne comprenais pas, alors qu'ils revenaient sans cesse. Mais du coup, ceux-là, c'est acquis pour moi maintenant.
Un aperçu du contenu : se présenter chacun son tour, et Mme A. posait des questions aux autres sur notre présentation. Présenter une journée complète habituelle, et les autres nous posaient des questions. Ecouter une chanson. Lire à haute voix des petits textes d'un livre "HSK2" apparemment utilisé par les instituts Confucius. Répondre à des questions sur ces textes. Poser aux autres des questions sur ces textes. L'emploi de 多 , ses divers sens et sa place avant ou après un classificateur. Les adverbes marquant l'intensité de "pas du tout " à "le plus" en passant par un peu, beaucoup, extrêmement etc. avec de nombreux exemples.
Plus tout ce qu'ils ont fait pendant que mon ordinateur m'a lâchement laissé tomber.
Ce qui m'a beaucoup plu : que Mme A. parle chinois presque tout le temps. C'était un exercice difficile pour moi, et très utile.
Un (vraiment petit) inconvénient : le tout début du stage était froid, car nous ne nous connaissions pas, Mme A. parlait chinois et nous ne comprenions pas, de plus elle n'était visiblement pas familière des modalités de cours à distance, où c'est toujours beaucoup plus difficile de créer un bon contact au début. Donc, je pense qu'elle aurait dû plus passer de temps à créer de petits liens entre elle et nous, et entre nous, tout cela en chinois bien sûr. Peut-être via de petites activités rapides, comme des images de caractères, des images de petites scènes, des phrases à répéter, ce genre de choses.
Voilà ! Bien amicalement à vous, cher professeur, et à tous.
Isabelle